zelyh a écrit :C'est bien là le problème.
Lorsque je suis tombée sur cet article, je me suis aperçue que ça ne me choquait pas plus que ça ne me surprenait, d'où l'utilisation du terme "banalisation" dans le sujet. Alors, certes, le monde dans lequel nous évoluons fonctionne de part l'équilibre de l'offre et là demande et je ne remets pas fondamentalement en cause cela. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de me demander jusqu'où cela ira.
Je ne suis pas là en tant que moralisatrice, je ne suis pas là pour pointer du doigt certaines personnes en clamant "bouuh ça n'est pas bien !" L'homme a voulu se délivrer des tutelles qui pouvaient être exercées sur lui, se considérant maître de ses choix, maître de son destin, estimant que la morale ne devait pas interférer avec ces actions. C'est très bien, j'aime vraiment beaucoup cet aspect de choix comme celui de libre arbitre et ces notions m'apparaissent comme fondamentales, primordiales même. Mais à quel prix ?
Si cet article nous surprenait outre mesure alors ne serions-nous pas un peu naïf quant à la nature humaine actuelle ? Et c'est cela qui est triste au final ... Aussi, ce n'est pas tant le fait de vivre dans une société capitaliste que le fait de vivre dans une société qui est, aujourd'hui, tout simplement, désillusionnée.
Aujourd'hui, on t'apprend à la télé que tu peux devenir une star à condition de vendre une partie de ta vie en direct, que tu peux devenir président à condition de passer suffisamment à la télé, que çà rapporte plus de faire le trottoir pour payer les etudes que de bosser chez Mac Do, que bien jouer au foot peut rapporter 1000 fois plus que d'enseigner, ou bosser à l'usine, qu'avoir un père grand patron te permettra de gagner des fortunes et de traiter les ouvriers comme de la merde... Pardon, je m'égare, mais bon, dans une société qui a un tel sens des valeurs et un tel rapport à l'argent, malheureusement, çà n'est même plus étonnant...
Pardon de revenir au sujet initial les tarlouzes, mais je trouvais çà plutot intéressant et digne d'intérêt