Florian a écrit :je chie sur la scatophilie
Tu confonds ! Encore une fois, tu ne maitrises les mots que tu utilises !
Ici il s'agirait de scatologie !
Cette Pratique consiste à déféquer sur son partenaire, à manipuler, lécher, mâcher voire manger ses propres excréments ou ceux de son partenaire et à s'en recouvrir le corps ou les parties génitales en éprouvant une forte excitation sexuelle. Cette pratique extrême demeure très marginale en dépit de son développement important dans le domaine des photos et vidéos pornographiques (surtout par le biais d'Internet).
Ses adeptes ont la faculté de trouver plaisants des actes normalement désagréables, et contre-nature. Ce qui est laid, informe, dégoûtant, comme les fèces, devient beau, stimulant, tout comme leur texture, leur odeur et leur goût. En revanche, l'aspect sale et immoral demeure présent et même essentiel dans la recherche du trouble lié à ces jeux considérés comme hautement pervers.
De nombreux éléments concourent à cela :
* d'abord le fait de transgresser l'interdit, de faire « quelque chose de sale » en franchissant ainsi des barrières morales élevées ;
* un déplacement de l'intérêt sexuel des parties génitales aux fonctions les plus proches, à savoir la miction et la défécation pour différentes raisons (frustration, ennui, curiosité, pathologie mentale) ;
* le désir de voir son partenaire ou toute personne déféquer, ce qui est une situation dévalorisante et appartenant à la vie privée ;
* l'envie de se sentir souillé, dégradé, humilié, ou d'infliger des sévices humiliants (en cela, les pratiques scatophiles se rapprochent du masochisme et du sado-masochisme dans la mesure où il y a soumission) ;
* la sensation d'appartenir à une « tribu » dans laquelle les adeptes se sentent acceptés et compris.
Les pratiques scatophiles sont généralement connectées à de nombreuses pratiques (urolagnie, fétichisme, BDSM, émétophilie).
Du fait de la composition même des excréments, la scatologie est une pratique non seulement considérée comme aberrante, mais également très risquée. En effet, les nombreux germes et bactéries qui s'y trouvent peuvent provoquer des réactions allergiques ou inflammatoires de la peau, ainsi que des infections des muqueuses, des infections graves ou des troubles digestifs en cas d'ingestion.
La transmission des MST est également possible en cas d'ingestion, de contact entre les excréments d'un partenaire et les muqueuses vaginales, anales et buccales d'un autre partenaire, une plaie ouverte, le pénis (particulièrement le gland). Il est donc recommandé de ne se livrer à ce genre de pratiques que si l'on est absolument sûr et certain de la santé de son partenaire ou en utilisant les protections existantes (préservatif, gants).