Film : Munich

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nodread
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Film : Munich

Messagepar nodread » Lundi 11 Février 2008 04:12

MUNICH

Encore un film politique, Munich est un film américain de Steven Spielberg, sorti en France en 2006 et écrit par Tony Kushner et Eric Roth. Le film s'inspire du drame des JO de Munich de 1972, où des palestiniens membres du groupe Septembre noir prirent en otages des athlètes de la délégation israélienne. Le film se passe après la prise d'otages, et décrit ce qui fut l'Opération Colère de Dieu, à travers l'histoire d'un agent issu du Mossad, incarné par Eric Bana, chargé de traquer les responsables et de les éliminer.

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Catch them if you can
L'histoire du film de Steven Spielberg est basée sur des faits réels. Le 5 septembre 1972, 11 athlètes israéliens de l'équipe olympique sont assassinés par un commando terroriste palestinien appelé "Black september" durant les Jeux Olympiques d'été de Munich. Ce commando est composé de fedayin palestiniens, recrutés pour la plupart dans les camps de réfugiés de Jordanie, de Syrie et du Liban. Ils réclament la libération de 234 prisonniers palestiniens, ainsi que celle des terroristes allemands Andreas Baader et Ulrike Meinhof. Le gouvernement israélien décide de riposter, d'une part à travers une série de bombardements, le 9 septembre, sur les bases syriennes et libanaises de l'OLP, d'autre part en mettant sur pied une mission secrète en vue de l'élimination des membres de l'organisation Septembre noir. Cette traque, relatée dans Munich, se solda par l'exécution de 13 hommes. Plus de trente ans après, polémiques, doutes et zones d'ombres subsistent autour des équipes d'exécuteurs : leur existence a toujours été niée par le Mossad, mais de nombreux témoignages ont fourni des détails très précis sur le déroulement de cette opération baptisée "Colère de Dieu".

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Date de sortie : 25 Janvier 2006
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Eric Bana, Daniel Craig, Ciaran Hinds
Film américain.
Genre : Drame, Historique
Durée : 2h 40min.
Année de production : 2005
Distribué par United International Pictures (UIP)

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Synopsis

Suite à la prise d'otages de Munich, le gouvernement israélien décide d'exécuter plusieurs responsables palestiniens liés à cet attentat.

Avner, ancien garde du corps de Golda Meir et agent du Mossad, est chargé de constituer une équipe fonctionnant de manière autonome (Avner sera ainsi obligé de démissionner officiellement du Mossad, pour ne pas impliquer ce dernier). Ainsi, il sera chargé avec les quatre hommes qui composent son équipe d'assassiner plusieurs responsables palestiniens à travers l'Europe (à Rome, Paris, Chypre ou encore Londres), mais aussi au Liban.

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Chasseurs, ils craignent d'être eux-mêmes traqués et la méfiance se transforme en psychose. Petit à petit, Avner et certains membres de son équipe se demandent si un État démocratique tel qu'Israël a le droit d'exécuter des hommes alors qu'il interdit la peine de mort et par dessus tout, en dehors de tout cadre judiciaire.

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Casting

Réalisation

Réalisateur Steven Spielberg

Acteurs

Avner Eric Bana
Steve Daniel Craig
Carl Ciaran Hinds
Robert Mathieu Kassovitz
Hans Hanns Zischler
Daphna Ayelet Zurer
Ephraim Geoffrey Rush
la mère d'Avner Gila Almagor
Louis Mathieu Amalric
Papa, le père de Louis Michael Lonsdale
Andreas Moritz Bleibtreu
Sylvie Valeria Bruni Tedeschi
Yvonne Meret Becker
Jeanette Marie-Josée Croze
Tony, l'ami d'Andreas Yvan Attal
le général Zamir Ami Weinberg
Golda Meir Lynn Cohen
le général Yariv Amos Lavie
Mike Harari Moshe Ivgy
un ministre Michael Warshaviak
un ministre Ohad Shachar
un ministre Rafael Tabor
le général Nadev Sharon Alexander
le général hofti Shmuel Calderon
le comptable du Mossad Oded Teomi
le soldat israélien avec Zamir Alon Aboutbul
Wael Zwaiter Makram Khoury
Mahmoud Hamshari Yigal Naor
Marie Claude Hamshari Hiam Abbass
Amina Hamshari Mouna Soualem
Hussein Abad Al-Chir Mostéfa Djadjam
le jeune marié Assi Cohen
la jeune mariée Lisa Werlinder
Zaïd Muchassi Djemel Barek
Abu Youssef Dirar Suleiman
Kamal Edwan Ziad Adwan
Kamal Nasser Bijan Daneshmand
la femme d'Adwan Rim Turki
Ehud Barak Yonathan Rozen
un garde arabe Lyes Salem
un garde arabe Karim Messalti
un garde arabe Hichem Yacoubi
un garde arabe Omar Mostafa
le vieux Libanais Mahmoud Zemmouri
la femme de Yussef Souad Amidou
un Palestinien Abdelhafid Metalsi
le portier de l'hôtel Aristides Michael Yannatos
la femme de Papa Laurence Fevrier
Ali Hassan Salameh Mehdi Nebbou
un Américain agressif Brian Goodman
un Américain agressif Richard Brake
un Américain agressif Robert John Burke
un soldat à l'aéroport de Tel-Aviv Yehuda Levi
Samir Moa Khouas
Andre Spitzer Ori Pfeffer
Jacov Springer Shmuel Edelman
Eliezer Halfen Ossie Beck
Mark Slavin Guy Amir
Gad Tsabari Roy Avigdori
un athlète américain Kevin Collins (II)
un athlète américain Daniel Bess
une téléspectatrice palestinienne Baya Belal
une téléspectatrice palestinienne Ula Tabari
une réfugiée Saida Bekkouche
une réfugiée Fettouma Bouamari
le reporter allemand (métro de Munich) Alexander Beyer
le reporter français (métro de Munich) Stéphane Freiss
la jeune téléspectatrice israélienne Sasha Spielberg
le reporter arabe (métro de Munich) Jalil Naciri
Moshe Weinberg Guri Weinberg
le photographe à Munich Michael Schenk
un garde du corps de Salameh Hicham Nazzal
la petite fille dans la ferme Manon Tournier

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Production

Producteur Steven Spielberg / Kathleen Kennedy / Barry Mendel / Colin Wilson

Scénario

Scénariste Eric Roth / Tony Kushner
D'après l'oeuvre de George Jonas

Equipe technique

Directeur de la photographie Janusz Kaminski
Compositeur John Williams
Musiques additionnelles (interprètes) The Temptations / Bill Withers / Georgette Lemaire / Melina Mercouri /Al Green / Stan Getz
Monteur Michael Kahn
Chef décorateur Rick Carter
Costumière Joanna Johnston
Effets spéciaux Joss Williams
Ingénieur du son David Stephenson
Directeur du casting Lucky Englander / Jina Jay
Scripte Ana Maria Quintana

Coach Hiam Abbass

Distribution

Distribution Universal Pictures, U.S.A. / United International Pictures (UIP), France

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Autour du film :

Le film s'inspire du livre controversé Vengeance: The True Story of an Israeli Counter-Terrorist Team (Vengeance : L'histoire vraie d'une équipe anti-terroriste israélienne) du journaliste canadien George Jonas, d'après l'histoire de Juval Aviv, le protagoniste Avner dans le livre et le film.

Le film a été critiqué par les deux parties. Abou Daoud, le chef du commando, et Zvi Zamir, le chef du Mossad, se sont plaints de ne pas avoir été consultés. Toujours du côté israélien, Ehud Danoch, le Consul général à Los Angeles, a reproché après avoir vu le film que les tueurs du Mossad et les terroristes palestiniens étaient mis sur un pied d'égalité. « Cette production est superficielle, prétentieuse et problématique, car elle place sur le même plan le Mossad et les terroristes palestiniens, ce qui est moralement incorrect. Du point de vue du cinéma hollywoodien, ce film sera probablement classé comme un bon film, mais en ce qui concerne le message qu'il véhicule, il pose problème. » a-t-il déclaré lors d'un entretien radiophonique sur une radio israélienne. Ces propos ont été soutenus par Gideon Meir, un haut responsable au ministère des Affaires étrangères.

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En raison du manque d'informations fiables, étant donné le secret qui entoure l'opération, le film s'inspire des évènements ayant réellement eu lieu, en romançant certaines parties. Un des scénaristes, Tony Kushner, considère Munich comme une fiction historique.

Steven Spielberg a reçu plusieurs menaces de mort durant la préparation du film. Lui et certains de ses collaborateurs ont même été protégés par plusieurs gardes du corps. Cela peut expliquer l'ambiance de secret qui a entouré le tournage et l'interdiction à la presse d'y assister.

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Le livre de George Jonas fut une première fois adapté en 1986, dans le film L'Épée de Gédéon, de Michael Anderson avec Michael York.

Spielberg fut vivement critiqué par le choix de faire co-écrire le scénario par Tony Kushner, juif américain qui a declaré que « la fondation d’Israël a été une calamité historique, morale, politique pour le Peuple juif ».

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Un souvenir marquant
Le producteur Barry Mendel, qui est à l'origine de Munich, évoque cette nuit du 6 septembre : "Je me souviens avoir vu Mark Spitz remporter une série de victoires et puis, soudain, le lendemain, voilà que Jim McKay nous annonçait cette tragédie. Toute ma famille s'est figée devant la télé, nous avons passé la journée à suivre en direct le déroulement des événements. Je savais dès cet instant que le monde ne les oublierait jamais." C'est Kathleen Kennedy, avec qui Mendel avait déjà produit Sixième Sens de M. Night Shyamalan, qui a suggéré de confier ce projet à Steven Spielberg. Celui-ci garde également un vif souvenir de la prise d'otages : "Je sais encore à quel endroit exact de la maison je me trouvais, et je me souviens de l'émission sportive que je regardais lorsque le drame fut annoncé. Il me laissa une impression inoubliable, qui gagna encore en intensité lorsque je vis, des années plus tard, le documentaire Un jour en septembre." Récompensé par l'Oscar du Meilleur documentaire en 1999, ce film réalisé par le Britannique Kevin Macdonald (avec Michael Douglas pour narrateur), est exploité dans les salles françaises en janvier 2006, à l'occasion de la sortie de Munich.

Les désaccords de Munich
Steven Spielberg s'est lancé dans le projet avec précaution, demandant conseil à Dennis Ross, qui fut le négociateur américain au Proche-Orient sous Bill Clinton, mais aussi à Clinton lui-même, au responsable des relations publiques à Hollywood... ou encore à son propre rabbin ! Face aux menaces de mort et à la quantité de débats suscités par le film, Spielberg ne fit qu'un seul commentaire (diffusé dans les médias américains, israéliens et arabes) : "En voyant la réponse israélienne de Munich à travers les hommes qui furent envoyés pour venger la tragédie, on ajoute une dimension humaine à un épisode horrifique auquel on ne pense qu'en termes politiques ou militaires. En expérimentant comment la résolution implacable de ces hommes à réussir leur mission a peu à peu cédé la place à des doutes troublants sur ce qu'ils faisaient, je pense que l'on peut apprendre quelque chose d'important sur l'impasse tragique dans laquelle nous nous retrouvons aujourd'hui."

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Près de 200 rôles
"Munich contient plus de rôles parlants que tous mes films précédents", constate Steven Spielberg. "Cette abondance, dans le cadre d'une histoire se déroulant à plusieurs niveaux, dans divers pays et sur plusieurs années, m'obligeait à rendre le moindre de ces personnages aussi intéressant que les cinq protagonistes du drame." On compte en effet près de 200 rôles dans le film.

Le club des cinq
Pour composer l'équipe des exécuteurs, le cinéaste a fait appel à cinq comédiens venus d'horizons très différents. "Il me semblait important qu'ils aient non seulement des physiques distincts mais des styles d'interprétation et des accents différents, des personnalités très marquées", explique-t-il. C'est ainsi qu'Avner, le meneur, est incarné par l'Australien Eric Bana. Autour de lui, on retrouve l'Anglais Daniel Craig (qui, depuis le tournage de Munich, a été choisi pour enfiler le costume de 007) dans le rôle du Sud-Africain Steve, le Français Mathieu Kassovitz dans le rôle du Belge Robert, mais aussi l'Allemand Hanns Zischler (vu en 2005 dans un film dont le héros était un agent du Mossad : Tu marcheras sur l'eau) et l'Irlandais Ciaran Hinds.

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Kassovitz-Amalric-Attal, rencontres de trois types (français)
Dans Rencontres du 3e type, Steven Spielberg faisait tourner un grand réalisateur français : François Truffaut. Quelques années plus tard, il allait diriger une des actrices fétiches de "La Truffe" : Nathalie Baye, mère de Leonardo DiCaprio dans Arrête-moi si tu peux. Dans Munich, qui fut tourné en partie en France, deux rôles-clés sont tenus par des acteurs-réalisateurs hexagonaux : Mathieu Kassovitz, qui a depuis toujours clamé son admiration pour l'auteur de E.T., incarne un des hommes envoyés sur les traces des membres de Septembre noir. Quant à Mathieu Amalric, sacré Meilleur acteur aux César en 2005 pour Rois et reine (et réalisateur entre autres de Mange ta soupe), il campe un agent des plus troubles... C'est sa première expérience en anglais, à la différence de l'auteur de La Haine et Gothika. Citons également l'apparition, plus brève, de Yvan Attal, qui fut le héros du film d'espionnage de Eric Rochant, Les Patriotes, et dont le premier long métrage comme metteur en scène, Ma femme est une actrice, avait été très remarqué aux Etats-Unis... notamment par Spielberg himself.

Toujours plus de Français...
Le casting français de Munich compte également Michael Lonsdale qui, s'il fut l'acteur de Duras et Robbe-Grillet, n'en est pas à sa première superproduction internationale (citons Moonraker ou Les Chariots de feu). La fille de Lonsdale est interprétée par Valeria Bruni-Tedeschi, tandis que Stéphane Freiss, qui forma avec celle-ci un couple mémorable dans 5x2, incarne un reporter qu'on aperçoit furtivement au début du film. Lauréat du César du Meilleur court métrage en 2005 pour Cousines, le comédien et cinéaste d'origine algérienne Lyes Salem apparaît sous les traits d'un garde du corps. Signalons enfin la présence de Souad Amidou, autre recrue française choisie par le cinéaste américain.

120 décors, 3 pays
Si l'action de Munich se situe dans différents pays d'Euroe et du Moyen-Orient, le film a en fait été tourné essentiellement dans trois pays, la Hongrie, Malte et la France. Pas moins de 120 décors y ont été créés. Une dizaine de villes d'Europe du Nord ont ainsi trouvé leur réplique à Budapest. "Le boulevard Andrassy, qui part de l'opéra de Budapest, m'a offert la meilleure réplique possible de Paris", note le chef-décorateur Rick Carter, qui ajoute : "Et le plus beau, c'est que celle-ci se situait... à une centaine de mètres du meilleur des décors romains !". A Malte ont été tournées les séquences situées en Europe du Sud (Italie, Espagne, Grèce) et au Proche-Orient (Chypre, Liban, Palestine, Israël). Certains experts en terrorisme avaient jugé que tourner en 2005 à Malte pourrait se révéler périlleux, car cette année marquait le dixième anniversaire de l'assassinat, sur l'île, de Fathi Shikaki, fondateur du groupe palestinien Jihad Islamique -le Mossad étant soupçonné d'en être l'instigateur.

Tournage décalé
Le tournage du film était initialement prévu pour l'été 2003 dans plusieurs pays, dont la France. A quelques semaines seulement du tournage, celui-ci fut annulé, et c'est ainsi que Spielberg décida immédiatement de reprendre son projet d'adaptation du roman La Guerre des mondes de H.G. Wells avec l'acteur Tom Cruise dont le tournage de Mission : impossible 3 avait aussi été repoussé.

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Munich en Israël
Afin de l'aider à mettre au point la campagne promotionnelle en Israël pour ce film qui prête à polémique, Steven Spielberg a engagé un conseiller politique du Premier ministre Ariel Sharon, Eyal Arad (l'un des artisans du retrait des colons de Gaza). Le cinéaste a par ailleurs organisé à Tel-Aviv une projection spéciale destinée aux veuves des athlètes israéliens tués en 1972.

I am Abbas
On retrouve au casting de Munich Hiam Abbass, comédienne remarquée notamment dans Satin rouge, La Fiancée syrienne et Free zone. Mais cette grande figure du cinéma du Proche-orient, bonne connaisseuse du conflit israélo-palestinien et polyglotte (elle parle couramment le français, l'anglais, l'arabe et l'hébreu) est également créditée comme consultante et coach pour les dialogues.

Ben Kingsley occupé
L'acteur britannique Ben Kingsley (La Liste de Schindler, 1993) était pressenti pour incarner un rôle dans le film mais le comédien était indisponible aux dates de tournage.

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Les choix de Kaminski
Le chef-opérateur Janusz Kaminski, qui collabore pour la dixième fois consécutive avec Spielberg, parle de son travail sur Munich : "A ce stade de notre relation, Steven et moi avons à peine besoin de dialoguer (...) Nous évoquons donc surtout ce dont nous ne voulons pas, mais c'est principalement à moi qu'il revient de définir le style visuel. C'est ainsi que je me suis rendu à Paris en 2004 et ai testé divers objectifs, combinaisons chromatiques, filtres, lumières et traitements chimiques appropriés au film. L'action de Munich se déroulant dans 8 pays, j'ai décidé de doter chacun d'une apparence et d'une palette spécifiques."

Clins d'oeil cinéphiles
On aperçoit, sur les colonnes Morris, dans les rues du Paris des années 70 reconstitué, les affiches de trois comédies françaises de l'époque : Les Gaspards de Pierre Tchernia, Moi y'en a vouloir des sous de Jean Yanne et Docteur Popaul de Claude Chabrol. On voit également les affiches de Fellini Roma, L'Autre, Les Quatre malfrats et L'Assassinat de Trotsky.

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Métaphore familiale et métaphore culinaire

La vision donnée au spectateur est par cercles concentriques : celle d'un rappel des faits tel que les médias de l'époque l'ont retransmis aux populations occidentales et au Proche-Orient, celle des cercles du pouvoir israélien, et enfin le point de vue personnel du protagoniste principal, qui vit de manière traumatisante les diverses étapes de la prise d'otages tout au long du film. À plusieurs reprises, il lui est rappelé l'importance du noyau familial pour la stabilité de tout individu. Cette métaphore de la famille est filée tout au long de la projection. Par le Premier ministre d'abord, Golda Meir argumentant qu'elle a assisté à l'enterrement de sa sœur au lieu de celui des athlètes de Munich, plaçant sa considération pour la famille avant ses prérogatives au sommet de l'État.

Avner étant fin cuisinier, il accueille les membres de son équipe avec un plantureux repas. Ces hommes deviendront sa famille de substitution dans le cadre de ses opérations secrètes. Il ne retourne en Israël que pour assister aux évènements familiaux (naissance de sa fille), hormis lesquels il est coupé d'elle. La métaphore culinaire se poursuit lors de sa rencontre avec « Papa », patriarche survivant de la Seconde Guerre mondiale et à la tête d'une famille très nombreuse, agissant tel un mercenaire dans le milieu trouble du renseignement pendant la Guerre froide. Avner et Papa se rapprochent en se trouvant des points communs aussi bien sur le plan culinaire qu'à propos de la famille : lorsqu'il l'invite à l'appeler Papa comme tout le monde, Avner lui répond : "Non. J'ai déjà un Papa". Il faut une confiance totale pour accepter de manger les plats cuisinés qu'ils s'échangent dans ce contexte machinal d'assassinats par tous moyens permis. Lorsque la violence atteint un paroxysme, c'est encore un festin qui rassemble l'équipe, dont les points de vue laissent poindre une désunion.

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Au gré des missions, il a l'occasion, sous couvert d'une identité d'emprunt, de confronter ses points de vue à un activiste de la partie adverse. Il constate alors que ses motivations ne sont pas si éloignée des siennes. L'un désire protéger sa terre, pour garder l'indépendance de son peuple et l'autre cherche à en avoir une et ainsi s'émanciper de toute tutelle. Avner commence à s'apercevoir ce que son engagement met en danger pour lui-même.

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Les protagonistes en mission atteignent l'autre côté du miroir lorsqu'ils s'aperçoivent qu'eux-même sont chassés avec les mêmes méthodes et que leurs informateurs les livrent sans aucune forme de rattachement idéologique : seule la survie de la famille compte. Alors que les premiers membres de l'équipe sont assassinés, Avner en proie à la paranoïa s'aperçoit que son seul salut subsiste en sa famille propre, étant donné qu'il est allé au bout de son engagement pour sa patrie. Cette dernière lui réserve un accueil froid compte tenu du sacrifice produit. Il développe alors une éthique sur son engagement, et décide de s'isoler en quittant Israël et part pour New York rejoindre sa femme et sa fille qu'il avait déjà envoyées là-bas.

Suspectant une surveillance du Mossad, il doit alors se libérer des intrigues de ses compatriotes, visiblement attentifs à un possible revirement. Sa vision obsessive des évènements de la prise d'otages le libère, dans une ultime réminiscence qui s'achève alors qu'il est dans les bras de son épouse : exilé, la seule rédemption subsistante vient de ses intimes.

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La dernière image

Comme dans bien des conclusions, la dernière image donne lieu à une mise en abîme. Spielberg fait alors un lien entre la réponse du gouvernement américain au 11 septembre et celle du gouvernement israélien après la prise d'otages de Munich. Le film fait apparaître que la logique meurtrière menant à l'hyperterrorisme prend ses sources dans un cycle de violence qui se déroula trente ans auparavant. Spielberg le suggère en une image, la dernière, celle des crédits de fin du film, au centre de laquelle les tours jumelles ont été replacées numériquement sur Manhattan.

La scène de fin vient de s'achever sur la divergence de points de vue entre Avner et son officier de liaison, l'un ayant développé une éthique et un recul face à l'horreur qu'ont entraîné les agissements dans lesquels il a été impliqué. Il objecte que la violence ne peut qu'entraîner plus de violence, et que les assassinats de responsables de Septembre noir ont radicalisé encore plus les opinions, plaçant des personnes plus violentes encore à ces postes.

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Son interlocuteur lui rappelle les moyens d'exception contre le terrorisme, tels que définis au début du film par les représentants du pouvoir politique, commanditaires de la vengeance (qui est la position du personnage figurant Golda Meir), et ne transige pas en se détournant d'Avner.

Sur cette séparation entre les protagonistes dans un parc sur les berges de l'Hudson dans les années 1970, le réalisateur utilise l'effet psychologique que maintient sur le spectateur américain la vision des tours aujourd'hui effondrées, cette image valant beaucoup plus qu'un beau discours. Prenant à contrepied l'idée reçue que l'évènement du 11 septembre ait déclenché une rupture et l'avènement d'une nouvelle ère sur le plan diplomatique international. Cette image induit donc la perception d'une continuité, polarisation extrême que la loi du Talion et le maelstrom de violence ont inexorablement amené.

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Critiques presse:

Positif - Christian Viviani :

Munich est sans parti pris, un vrai film d'honnête homme, qui jamais ne caricature ni ne diabolise.

Fluctuat.net - Jérôme Dittmar :

Une oeuvre discutable, mais à l'efficacité impeccable (...)

Télérama - Frédéric Strauss :

Pour : Son film impressionne par sa gravité, mais il nous porte, nécessaire, profond et, au meilleur sens du terme : efficace.

aVoir-aLire.com - Romain Le Vern :

Que ce soit d'un point de vue politique, narratif ou formel, Spielberg n'a jamais pris autant de risques tout en les assumant jusqu'au bout. Certains ne le lui pardonnent pas, mais on n'aime pas féliciter les élèves trop brillants.

Zurban - Olivier Pélisson :

Un scénario dense, une mise en scène impeccable, servis par une esthétique au réalisme sophistiqué (...) Spielberg signe son oeuvre la plus adulte.

Télé 7 Jours - Julien Barcillon :

Apre, violent, préférant la sobriété à l'esbroufe, Munich mêle à la perfection le frisson du thriller et la reflexion sur un sujet plus que sensible.

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Le contexte historique :

La prise d'otages par un commando terroriste palestinien au JO de Munich, 1972

La prise d'otages des Jeux Olympiques de Munich (aussi appelé le Massacre de Munich) a eu lieu au cours des Jeux Olympiques d'été de 1972 à Munich en Allemagne. Le 5 septembre, des membres de l'équipe olympique d'Israël ont été pris en otage par des membres de l'organisation palestinienne Septembre noir. La prise d'otage s'est terminée le 6 septembre dans un bain de sang, coûtant la vie à onze membres de l'équipe olympique israélienne, à cinq des huit membres du groupe et à un policier allemand

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L'immeuble du village olympique où se déroula la prise d'otages

Les éxigences
Le groupe demandait la libération et le passage en Égypte de 234 activistes Palestiniens, deux Marocaines, deux Françaises, Kozo Okamoto de l'Armée rouge japonaise et six officiers Syriens et Libanais prisonniers en Israël, ainsi que de deux autres prisonniers allemands Ulrike Meinhof et Andreas Baader en Allemagne. Le premier ministre israélien Golda Meir répondit immédiatement et très fermement qu'il n'y aurait aucune négociation. Les autorités allemandes, par la voix de leur Chancelier Willy Brandt et du ministre de l'Intérieur Hans-Dietrich Genscher, refusèrent l'offre d'Israël d'envoyer une unité des forces spéciales israéliennes en Allemagne. La police allemande qui prit part à l'opération n'avait pas de formation spécifique aux opérations de sauvetage d'otages.

D'après le journaliste John K. Cooley, l'attaque fut un cauchemar pour les Allemands car les otages étaient juifs. Cooley a écrit que les Allemands ont offert aux Palestiniens de leur donner tout l'argent qu'ils voulaient s'ils libéraient les otages. Ils ont aussi offert de remplacer les athlètes israéliens par des officiers allemands de haut rang. Mais les deux offres furent rejetées (Cooley, 1973) car Mohammed Daoud Odeh, le cerveau de la prise d'otage, avait donné l'ordre de ne rien accepter (l'offre d'une somme d'argent avait été anticipée).

Les dates limites pour l'exécution d'otages furent d'abord retardées de trois heures, puis de cinq heures de plus, par deux communiqués écrits à l'avance. Les autorités allemandes tentaient en vain de négocier. Le chef de la police allemande Manfred Schreiber et Ahmed Touni, le chef de l'équipe olympique égyptienne, négociaient directement avec les preneurs d'otages, offrant encore autant d'argent qu'ils le souhaiteraient. D'après Cooley, ils se sont vu répondre : « L'argent n'a aucune importance pour nous ; nos vies n'ont aucune importance pour nous ». Les ambassadeurs tunisien et libyen en Allemagne tentèrent aussi d'obtenir des concessions des preneurs d'otages, mais sans succès.

Mohammed Daoud Odeh, cerveau du groupe palestinien à l'origine de la prise d'otages, dans son livre en collaboration avec Gilles du Jonchay, Palestine : de Jérusalem à Munich, affirme qu'un communiqué de son organisation avait été distribué aux agences de presse arabes. Celui-ci avait pour but d'exposer les raisons de l'opération :

« Nos forces révolutionnaires ont pénétré en force dans le pavillon israélien au Village olympique à Munich pour obtenir que les autorités militaires israéliennes adoptent une attitude plus humaine à l’égard du peuple palestinien, qu’il se trouve sous le joug israélien ou qu’il se retrouve, parce qu’il y a été forcé, en exil. L’occupation par les Israéliens de la Palestine a entraîné pour les habitants de la Palestine l’application des méthodes les plus inhumaines et les plus systématiques de torture et de colonialisme, la destruction de villages, la mort de milliers de personnes, la destruction sans la moindre raison, par explosif, de maisons habitées par des civils, des interrogatoires barbares pour les prisonniers, et des tortures caractéristiques des régimes les plus répressifs.
« Le massacre perpétré par Israël contre la population de la Palestine crée les conditions d’une persécution raciale contre 3 millions de Palestiniens, et tout aussi bien contre les Juifs orientaux, en déracinant une nation entière, et en lui enlevant toute existence.
« Alors que la Rhodésie s’est vu refuser l’admission aux Jeux de Munich, le régime israélien en Palestine n’avait pas non plus le droit d’être admis.
« En même temps, tous les peuples épris de paix de l’Europe et du monde rejetteront toujours la greffe, l’intrusion d’un corps étranger au Proche-Orient, ce qu’est Israël, comme conséquence de l’impérialisme américain. Le seul objectif d’une telle intrusion est de créer dans la région un État agent de l’Amérique, tenant les peuples du Proche-Orient sous une menace permanente, militarisant la Méditerranée et rendant ainsi impossible la neutralisation de ce berceau de la civilisation.
« C’est ce rôle d’Israël, État client et porteur de mort de l’impérialisme américain, qui ne sera jamais toléré par les peuples épris de paix.
« De la même façon qu’aucun crime contre l’humanité ne paie, cela ne paiera pas. Cela est le cas en Afrique du Sud et en Rhodésie, et il en va de même en Palestine.
« La victoire temporaire des Israéliens dans leur conquête de la Palestine ne pourra jamais empêcher l’exercice des droits du peuple palestinien dans sa patrie et ne donnera jamais le droit à l’occupant de représenter la Palestine occupée à un rassemblement mondial tel que les Jeux olympiques. »

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Le dénouement
Voici une version du dénouement de la prise d'otages des Jeux Olympiques de 1972 :

Les preneurs d'otages demandèrent à être transportés vers Le Caire. Les autorités firent mine d'accepter, et à 22h10, deux hélicoptères transportèrent les preneurs d'otages ainsi que les otages à la base aérienne de Fürstenfeldbruck, où un Boeing 727 les attendait. Les preneurs d'otages pensaient être en route vers Riem, l'aéroport international près de Munich. Les autorités avaient prévu d'attaquer les preneurs d'otages à la base aérienne.

Cinq tireurs d'élite allemands furent choisis pour tirer sur les preneurs d'otages, mais aucun d'entre eux n'avait reçu de formation spécifique. Ils furent choisis parce qu'ils pratiquaient le tir de compétition sur leur temps libre. Lors d'une enquête allemande après les faits, un officier identifié sous le pseudonyme de Tireur d'élite numéro 2 a dit : « Je ne me considère pas comme un tireur très précis ».

Les tireurs d'élite furent positionnés à l'aéroport, mais les autorités furent surprises de découvrir qu'il y avait en fait huit preneurs d'otages. Il n'y avait pas de chars ni de véhicules blindés déployés à l'aéroport. D'après John Cooley, un ou peut-être deux officiers israéliens assistèrent à l'opération. Serge Groussard, auteur du livre La médaille de sang, cite le chef du Mossad Zvi Zamir et un de ses bras droits, mais comme observateurs seulement. Zamir (qui a reconnu être présent) a dit à plusieurs reprises qu'il n'a jamais reçu de demande de conseil ou d'assistance de la part des Allemands à aucun moment au cours de l'opération de sauvetage. Les informations contenues dans un article du New York Times, suggérant que le ministre de la Défense israélien Moshe Dayan était présent, n'ont jamais été confirmées.

Les hélicoptères atterrirent peu après 22h30 et six des preneurs d'otages en sortirent. Pendant que quatre des preneurs d'otages gardaient les pilotes en respect avec leurs armes, deux allèrent inspecter le jet, et le trouvèrent vide. Réalisant être tombés dans un piège, ils coururent rapidement à nouveau vers les hélicoptères, et vers 23h00, les autorités allemandes donnèrent l'ordre aux tireurs d'élite d'ouvrir le feu.

Les cinq tireurs d'élite allemands n'avaient pas de contact radio entre eux et ne pouvaient donc pas coordonner leurs tirs. Leurs fusils n'avaient pas de lunettes ni d'équipements de vision de nuit. Dans le chaos qui s'ensuivit, deux preneurs d'otages se tenant près d'un pilote furent tués, un troisième mortellement blessé en fuyant. Les trois preneurs d'otages restant se mirent à couvert, tirèrent en réponse et détruisirent toutes les lumières de l'aéroport qu'ils purent tout en restant à couvert. Un policier allemand, Anton Fliegerbauer, fut tué lors de la fusillade par une balle perdue. Les pilotes d'hélicoptère parvinrent à s'enfuir, mais pas les otages car ils étaient attachés dans l'appareil. La situation s'enlisa.

Il y eut ensuite 75 minutes d'échanges de coups de feu, durant lesquelles la police allemande demanda tardivement l'assistance de véhicules blindés. Ces derniers ne se trouvaient pas sur l'aéroport au début de la fusillade, et mirent plus de 30 minutes à arriver car de nombreuses voitures embouteillaient la route de l'aéroport, bon nombre d'Allemands étant venus voir ce qui se passait.

Les véhicules blindés arrivèrent finalement vers minuit, permettant de sortir de l'enlisement. D'après Cooley, à minuit et 4 minutes le 6 septembre, un des preneurs d'otages sauta du premier hélicoptère. Il se tourna et tira sur les otages, tuant Springer, Halfin et Friedman, et blessant Berger. Ensuite il dégoupilla une grenade et la jeta dans le cockpit, où elle explosa. Alors que le premier hélicoptère brûlait, d'après Cooley, les preneurs d'otages tiraient sur les camions de pompiers pour les empêcher de s'approcher.

Avant que le feu du premier hélicoptère n'atteigne le réservoir du deuxième hélicoptère, deux preneurs d'otages émergèrent de derrière celui-ci et firent feu vers la police, qui répliqua et les tua. Les cinq otages du deuxième hélicoptère moururent sous les coups de feu lors de la bataille. Une enquête de police détermina que quelques-uns des otages avaient pu être tués par la police dans le feu de l'action. Cependant, une reconstruction des événements par Time Magazine suggère qu'un des preneurs d'otages les avait tués. Les causes exactes de la mort de ces otages n'ont pas pu être établies avec précision car les corps furent brûlés par le feu et les explosions des hélicoptères.

Trois des preneurs d'otages, vivants et relativement peu blessés, furent capturés par la police allongés au sol, deux d'entre eux simulant la mort. Le dernier preneur d'otage fut retrouvé par des chiens et des gaz lacrymogènes 40 minutes plus tard. À 00h30 ce jour-là, la bataille était terminée.

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Les conséquences
Le 5 septembre 1972, Golda Meir, alors Premier ministre israélienne, avait appelé les autres pays à « sauver nos citoyens et condamner les actes criminels innommables ». Le massacre fut largement condamné à travers le monde, le roi Hussein de Jordanie la qualifia de « crime sauvage, crime contre la civilisation… perpétré par des esprits pervers » (Cooley 1973).

L'opération permit une prise de conscience de la cause palestinienne à travers le monde grâce à la présence des médias venus pour les Jeux Olympiques.

Les corps des cinq Palestiniens tués au cours de la fusillade de Fürstenfeldbruck furent emmenés en Libye, où ils reçurent des funérailles de héros et furent enterrés avec les honneurs militaires.

Les autorités allemandes emprisonnèrent les trois preneurs d'otages survivants, et créèrent bientôt la cellule de lutte contre le terrorisme GSG-9, capable de secourir plus efficacement les otages au cas où un tel incident viendrait à se reproduire.

Le 9 septembre, des avions israéliens bombardèrent des bases de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) en Syrie et au Liban en guise de représailles (Morris 1999), ainsi que des camps de réfugiés palestiniens, une attaque qui a été condamnée par le Conseil de sécurité de l'ONU. On compte plus de 200 morts palestiniens, en majorité dans la population civile.

On rapporta le 29 octobre qu'un avion allemand de la Lufthansa avait été détourné par des ravisseurs exigeant la libération des trois membres de Septembre noir retenus prisonniers en attente d'être jugés. Safady et les Al-Gasheys furent en conséquence libérés par l'Allemagne. Certains observateurs suspectent le gouvernement allemand d'avoir libéré les terroristes pour se défaire de la lourde tâche d'avoir à les juger (Reeve 2001).

Pour « venger Munich », le Mossad, dans le cadre de l'opération Colère de Dieu, prend pour cible des responsables de l'OLP, certains des commanditaires présumés ainsi que des dirigeants importants du mouvement. Ainsi, les représentants de l'OLP en Italie, en France et à Chypre sont les premières personnes à être tuées : Wael Zwaiter, Mahmoud Hamchari et Hussein Béchir Aboul Kheir. Au même moment, les représentants en Algérie et en Libye sont mutilés : Ahmed Wafi et Moustapha Awad Zeid. La liste des morts et des mutilés ne cessera d'augmenter jusqu'au 15 janvier 1991, lorsqu'il assassinent pour la première fois des organisateurs de Munich (Abou Iyad et Abou Mohammed).

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Sources : allociné, wikipedia, cinemovie, premiere...
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Messagepar nodread » Lundi 11 Février 2008 04:13

une de plus :

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resultat je vais me le remater :D :D
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Messagepar nodread » Lundi 18 Février 2008 05:32

La bande son

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Munich par John Williams


Dans la nuit du 5 septembre, un commando de l’organisation palestinienne Septembre Noir s’introduit dans le Village Olympique, force l’entrée du pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. 21 heures plus tard, tous seront morts, et 900 millions de téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du terrorisme. Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs d’otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de représailles sans précédent, baptisée "Colère de Dieu". Avner, un jeune agent du Mossad, prend la tête d’une équipe de quatre hommes, chargée de traquer à travers le monde onze représentants de Septembre Noir désignés comme responsables de l’attentat de Munich. Pour mener à bien cette mission ultrasecrète, les cinq hommes devront vivre en permanence dans l’ombre...


Track listing :

1. Munich, 1972 /
2. The Attack at Olympic Village /
3. Hatikvah (The Hope) /
4. Remembering Munich /
5. Letter Bombs /
6. A Prayer for Peace /
7. Bearing the Burden /
8. Avner and Daphna /
9. The Tarmac at Munich /
10. Avner’s Theme /
11. Stalking Carl /
12. Bonding /
13. Encounter in London/Bomb Malfunctions /
14. Discovering Hans /
15. The Raid in Tarifa /
16. Thoughts of Home /
17. Hiding the Family /
18. End Credits /

on y entend aussi une chanson d Al Green "let's stay together"
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