Film : Philadelphia
Publié : Lundi 11 Février 2008 02:43
PHILADELPHIA
Andrew Beckett, brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif.
Date de sortie : 09 Mars 1994
Réalisé par Jonathan Demme
Avec Tom Hanks, Denzel Washington, Anna Deavere Smith
Film américain.
Genre : Drame
Durée : 1h 59min.
Année de production : 1993
Oscars du cinéma 1994 : Meilleur acteur (Tom Hanks avec Antonio Banderas), meilleur chanson originale (Bruce Springsteen)
Casting
Réalisation
Réalisateur Jonathan Demme
Acteurs
Andrew Beckett Tom Hanks
Joe Miller Denzel Washington
Anthea Burton Anna Deavere Smith
Jamey Collins Bradley Whitford
Dr Armbruster Bill Rowe
le libraire Tracey Walter
Guido Paonessa Gary Goetzman
Jerome Green Obba Babatundé
le juge Garnett Charles Napier
Mr Laird Roger Corman
Belinda Conine Mary Steenburgen
Charles Wheeler Jason Robards
Miguel Alvarez Antonio Banderas
Bob Seidman Ron Vawter
Narrateur à la clinique Daniel Chapman
Kenneth Killcoyne Charles Glenn
Sarah Beckett Joanne Woodward
Bruno David Drake
Production
Producteur Jonathan Demme / Edward Saxon / Gary Goetzman / Ronald M. Bozman / Kenneth Utt
Scénario
Scénariste Ron Nyswaner
Critique Télérama :
Qu'est-ce qu'un film bien ? », demandait, dans Lettre pour L..., Romain Goupil... « Philadelphia », répondrait Jonathan Demme. Et il aurait raison. Philadelphia est un film « bien ». Civique. Généreux. Grand public. Le premier film à gros budget consacré au sida par les studios américains est inattaquable. Au banc des exclus, un homme de loi, justement : Andrew Beckett (Tom Hanks), avocat brillantissime. Officiellement, il a été renvoyé pour faute professionnelle. Officieusement, il est homosexuel et il a le sida. Pour preuves, les marques naissantes du syndrome de Kaposi sur son visage. Andrew, qui connaît la loi par coeur, réclame justice. Mais, côté employeurs comme côté défenseurs, on fait la sourde oreille.
Prenez l'avocat noir Joe Miller (Denzel Washington, formidable), l'apôtre des causes désespérées ! Même lui refuse de défendre Andrew. Il a suffi que son collègue franchisse sa porte et lui avoue son état pour que l'air devienne irrespirable. Joe se rue vers la fenêtre, comme s'il pouvait être sauvé par la lumière, fixe la trace qu'a laissée la main d'Andrew sur son bureau... et se rue chez son médecin, persuadé d'être contaminé par le virus. Andrew devra donc se défendre seul... A moins que Joe Miller ne surmonte ses préventions envers les homosexuels en général, et les malades du sida en particulier.
La loi contre les préjugés : en quelques scènes, Jonathan Demme donne le ton. Philadelphia est d'abord un plaidoyer en faveur du droit. Andrew Beckett est la victime d'une infraction à la législation et mérite réparation, comme n'importe quel citoyen américain. Alors, comme les jurés, dans le box du tribunal où Andrew a réussi à faire entendre son cas, comme Joe Miller, l'avocat noir qui a finalement accepté de le défendre, nous voilà entre deux feux : appelés, nous aussi, à statuer, en notre âme et conscience, sur l'exclusion d'un homme. Quitte à bousculer quelques tabous au passage. Des tabous que Jonathan Demme a pris soin d'évoquer avec le plus de discrétion possible, en ménageant les sensibilités. Quand il filme la maladie à l'oeuvre, il la filme crûment mais vite. Comme si la vérité devait surtout ne pas effrayer. Et, dans ses costumes flanelle et ses pulls cachemire, Andrew, l'homosexuel yuppie, conserve cette « touch of class » des hommes de bon ton. Famille unie et compréhensive, petit ami discret, il passe inaperçu. Il est aussi réservé, Andrew, que ceux qui l'ont mis à la porte.
« Etes-vous homosexuel ? », demande Joe Miller au patron d'Andrew. Le pdg se trouble, menace : brandie dans le prétoire, la question de l'avocat noir fait l'effet d'une bombe. En quelques mots, le procès d'un employé renvoyé illégalement parce qu'il a le sida, devient celui d'un homme coupable de déviation sexuelle ; coupable d'avoir péché. Et l'avocat d'Andrew le prouve : le même pdg a maintenu dans ses fonctions une employée séropositive... victime d'une transfusion sanguine ! « On ne me parle plus et on m'évite », dit la jeune femme. Elle a été exclue, elle aussi, mais sauvée, elle, par sa moralité. Grâce à Joe Miller, voilà Andrew réhabilité et la justice rendue. Il n'aime pourtant pas beaucoup les homosexuels, Joe Miller, il a bien du mal à digérer que sa propre tante aime les femmes et que sa propre épouse la défende. Mais il place la loi au-dessus de tout, comme un rappel à la mesure. Cette mesure, à travers laquelle toutes les opinions sont permises mais où, seule, la justice prévaut, fait de Philadelphia un film « bien ». Pas subversif, au sens où l'entend Romain Goupil : consensuel.
Jonathan Demme renoue avec la grande tradition des films à la Capra, quand l'Amérique venait planter ses grands débats dans les prétoires pour incliner l'opinion publique à davantage d'équité et de raison. Loin des productions intimistes consacrées au sida dans les années 80 (Un compagnon de longue date, Parting Glances), Philadelphia remplit son contrat : sortir la maladie du ghetto, et ses victimes de l'exclusion... sans choquer personne. Pourtant, à trop vouloir « bien » faire, Jonathan Demme en fait trop, justement. Il remet le spectateur dans le droit chemin aussi studieusement qu'il le terrorisait, il y a trois ans, dans Le Silence des agneaux. Et avec le même sens de la manipulation. Des plans sans grâce, des scènes souvent étirées et une musique redondante : Philadelphia évoque souvent la copie d'un élève soucieux de décrocher une bonne note. Ce n'est qu'au bord de gagner son procès qu'Andrew se laisse aller à sa fantaisie : déguisé en marin dans une fête ou grisé et presque hystérique en écoutant un opéra. D'autres clichés suivent, l'enterrement d'Andrew, interminable, des photos de lui, enfant, émouvantes sans doute mais inutilement larmoyantes, presque indécentes. Comme si, après avoir gagné sa propre réhabilitation, Jonathan Demme en voulait encore plus. Plus d'émotions, plus de larmes. En 1990, Le Silence des agneaux, qui racontait les crimes d'un homosexuel névrosé, avait soulevé un tollé de la part des ligues américaines. Avec Philadelphia, Jonathan Demme rectifie le tir : clean, mais sans génie
Marie-Elisabeth Rouchy - Télérama, Samedi 12 mars 1994
Tom Hanks
Thomas Jeffrey Hanks né le 9 juillet 1956 à Concord en Californie est un acteur, producteur et réalisateur américain.
Après des débuts dans la comédie, Tom Hanks s'impose comme l’un des acteurs les plus populaires du cinéma américain, grâce à ses rôles dramatiques dans des films tels que Philadelphia, Forrest Gump ou Il faut sauver le soldat Ryan.
Au 1er janvier 2007, les films auxquels il participa ont généré plus de trois milliards de dollars au box-office américain, faisant de Tom Hanks l'acteur le plus prolifique de l'histoire du cinéma en matière de succès commerciaux. En 2006, le magazine Forbes le classe 31ème des célébrités les plus payées du monde avec des revenus de 29 millions de dollars.
Jonathan Demme
Il est l'oncle du réalisateur Ted Demme.
Jonathan Demme découvre le cinéma durant ses études à l'Université de Floride, il s'occupe des relations de presse pour d'Ambassy Pictures, puis United Artists. Il collabore avec Roger Corman, à sa société de production New World. Il écrit et produit Angels hard as they come (1971) de Joe Viola avant de réaliser ses deux premiers films, Cinq femmes à abattre (1974) et Crazy Mama (1975).
En 1991, Le Silence des agneaux marque un tournant dans la carrière du réalisateur : adapté de la trilogie Hannibal Lecter de l'écrivain Thomas Harris, le film accède à la renommé internationale et remporte cinq Oscars. Il est un défenseur des droits de l'homme et fondateur de l'association Artists for Democracy in Haïti.
Bande son :
1. Streets Of Philadelphia
2. Lovetown
3. It's In Your Eyes
4. Ibo Lele (Dreams Come True)
5. Please Send Me Someone To Love
6. Have You Ever Seen The Rain ?
7. I Don't Wanna Talk About It
8. La Mamma Morta
9. Philadelphia
10. Precedent
Lauréate d'un Oscar de la meilleure chanson pour "Streets Of Philadelphia", chanson composée et interprétée par un Bruce Springsteen rarement aussi émouvant, la BOF de Philadelphia obtint un énorme succès à travers le monde. En effet, elle su toucher en musique le coeur des gens sur un sujet à peine effleuré à l'époque : le sida. Abordant des sujets forts tels que l'amour, l'homosexualité, la discrimination, le film de Jonathan Demme ouvrit toutes les sphères émotionnelles pouvant exister. Peter Gabriel - "Lovetown" - ou Sade - "Please Send Me Someone To Love" - ont entre autres su saisir ces axes de la tolérance. Mais la contribution la plus bouleversante fut l'oeuvre de Neil Young, dont la chanson "Philadelphia" marqua les sommets de la sincérité. Un hymne à l'amour meurtri et une BOF qui ne laisse pas intact ! Didier Leprêtre
Sources : allociné, premiere, telerama...
Andrew Beckett, brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif.
Date de sortie : 09 Mars 1994
Réalisé par Jonathan Demme
Avec Tom Hanks, Denzel Washington, Anna Deavere Smith
Film américain.
Genre : Drame
Durée : 1h 59min.
Année de production : 1993
Oscars du cinéma 1994 : Meilleur acteur (Tom Hanks avec Antonio Banderas), meilleur chanson originale (Bruce Springsteen)
Casting
Réalisation
Réalisateur Jonathan Demme
Acteurs
Andrew Beckett Tom Hanks
Joe Miller Denzel Washington
Anthea Burton Anna Deavere Smith
Jamey Collins Bradley Whitford
Dr Armbruster Bill Rowe
le libraire Tracey Walter
Guido Paonessa Gary Goetzman
Jerome Green Obba Babatundé
le juge Garnett Charles Napier
Mr Laird Roger Corman
Belinda Conine Mary Steenburgen
Charles Wheeler Jason Robards
Miguel Alvarez Antonio Banderas
Bob Seidman Ron Vawter
Narrateur à la clinique Daniel Chapman
Kenneth Killcoyne Charles Glenn
Sarah Beckett Joanne Woodward
Bruno David Drake
Production
Producteur Jonathan Demme / Edward Saxon / Gary Goetzman / Ronald M. Bozman / Kenneth Utt
Scénario
Scénariste Ron Nyswaner
Critique Télérama :
Qu'est-ce qu'un film bien ? », demandait, dans Lettre pour L..., Romain Goupil... « Philadelphia », répondrait Jonathan Demme. Et il aurait raison. Philadelphia est un film « bien ». Civique. Généreux. Grand public. Le premier film à gros budget consacré au sida par les studios américains est inattaquable. Au banc des exclus, un homme de loi, justement : Andrew Beckett (Tom Hanks), avocat brillantissime. Officiellement, il a été renvoyé pour faute professionnelle. Officieusement, il est homosexuel et il a le sida. Pour preuves, les marques naissantes du syndrome de Kaposi sur son visage. Andrew, qui connaît la loi par coeur, réclame justice. Mais, côté employeurs comme côté défenseurs, on fait la sourde oreille.
Prenez l'avocat noir Joe Miller (Denzel Washington, formidable), l'apôtre des causes désespérées ! Même lui refuse de défendre Andrew. Il a suffi que son collègue franchisse sa porte et lui avoue son état pour que l'air devienne irrespirable. Joe se rue vers la fenêtre, comme s'il pouvait être sauvé par la lumière, fixe la trace qu'a laissée la main d'Andrew sur son bureau... et se rue chez son médecin, persuadé d'être contaminé par le virus. Andrew devra donc se défendre seul... A moins que Joe Miller ne surmonte ses préventions envers les homosexuels en général, et les malades du sida en particulier.
La loi contre les préjugés : en quelques scènes, Jonathan Demme donne le ton. Philadelphia est d'abord un plaidoyer en faveur du droit. Andrew Beckett est la victime d'une infraction à la législation et mérite réparation, comme n'importe quel citoyen américain. Alors, comme les jurés, dans le box du tribunal où Andrew a réussi à faire entendre son cas, comme Joe Miller, l'avocat noir qui a finalement accepté de le défendre, nous voilà entre deux feux : appelés, nous aussi, à statuer, en notre âme et conscience, sur l'exclusion d'un homme. Quitte à bousculer quelques tabous au passage. Des tabous que Jonathan Demme a pris soin d'évoquer avec le plus de discrétion possible, en ménageant les sensibilités. Quand il filme la maladie à l'oeuvre, il la filme crûment mais vite. Comme si la vérité devait surtout ne pas effrayer. Et, dans ses costumes flanelle et ses pulls cachemire, Andrew, l'homosexuel yuppie, conserve cette « touch of class » des hommes de bon ton. Famille unie et compréhensive, petit ami discret, il passe inaperçu. Il est aussi réservé, Andrew, que ceux qui l'ont mis à la porte.
« Etes-vous homosexuel ? », demande Joe Miller au patron d'Andrew. Le pdg se trouble, menace : brandie dans le prétoire, la question de l'avocat noir fait l'effet d'une bombe. En quelques mots, le procès d'un employé renvoyé illégalement parce qu'il a le sida, devient celui d'un homme coupable de déviation sexuelle ; coupable d'avoir péché. Et l'avocat d'Andrew le prouve : le même pdg a maintenu dans ses fonctions une employée séropositive... victime d'une transfusion sanguine ! « On ne me parle plus et on m'évite », dit la jeune femme. Elle a été exclue, elle aussi, mais sauvée, elle, par sa moralité. Grâce à Joe Miller, voilà Andrew réhabilité et la justice rendue. Il n'aime pourtant pas beaucoup les homosexuels, Joe Miller, il a bien du mal à digérer que sa propre tante aime les femmes et que sa propre épouse la défende. Mais il place la loi au-dessus de tout, comme un rappel à la mesure. Cette mesure, à travers laquelle toutes les opinions sont permises mais où, seule, la justice prévaut, fait de Philadelphia un film « bien ». Pas subversif, au sens où l'entend Romain Goupil : consensuel.
Jonathan Demme renoue avec la grande tradition des films à la Capra, quand l'Amérique venait planter ses grands débats dans les prétoires pour incliner l'opinion publique à davantage d'équité et de raison. Loin des productions intimistes consacrées au sida dans les années 80 (Un compagnon de longue date, Parting Glances), Philadelphia remplit son contrat : sortir la maladie du ghetto, et ses victimes de l'exclusion... sans choquer personne. Pourtant, à trop vouloir « bien » faire, Jonathan Demme en fait trop, justement. Il remet le spectateur dans le droit chemin aussi studieusement qu'il le terrorisait, il y a trois ans, dans Le Silence des agneaux. Et avec le même sens de la manipulation. Des plans sans grâce, des scènes souvent étirées et une musique redondante : Philadelphia évoque souvent la copie d'un élève soucieux de décrocher une bonne note. Ce n'est qu'au bord de gagner son procès qu'Andrew se laisse aller à sa fantaisie : déguisé en marin dans une fête ou grisé et presque hystérique en écoutant un opéra. D'autres clichés suivent, l'enterrement d'Andrew, interminable, des photos de lui, enfant, émouvantes sans doute mais inutilement larmoyantes, presque indécentes. Comme si, après avoir gagné sa propre réhabilitation, Jonathan Demme en voulait encore plus. Plus d'émotions, plus de larmes. En 1990, Le Silence des agneaux, qui racontait les crimes d'un homosexuel névrosé, avait soulevé un tollé de la part des ligues américaines. Avec Philadelphia, Jonathan Demme rectifie le tir : clean, mais sans génie
Marie-Elisabeth Rouchy - Télérama, Samedi 12 mars 1994
Tom Hanks
Thomas Jeffrey Hanks né le 9 juillet 1956 à Concord en Californie est un acteur, producteur et réalisateur américain.
Après des débuts dans la comédie, Tom Hanks s'impose comme l’un des acteurs les plus populaires du cinéma américain, grâce à ses rôles dramatiques dans des films tels que Philadelphia, Forrest Gump ou Il faut sauver le soldat Ryan.
Au 1er janvier 2007, les films auxquels il participa ont généré plus de trois milliards de dollars au box-office américain, faisant de Tom Hanks l'acteur le plus prolifique de l'histoire du cinéma en matière de succès commerciaux. En 2006, le magazine Forbes le classe 31ème des célébrités les plus payées du monde avec des revenus de 29 millions de dollars.
Jonathan Demme
Il est l'oncle du réalisateur Ted Demme.
Jonathan Demme découvre le cinéma durant ses études à l'Université de Floride, il s'occupe des relations de presse pour d'Ambassy Pictures, puis United Artists. Il collabore avec Roger Corman, à sa société de production New World. Il écrit et produit Angels hard as they come (1971) de Joe Viola avant de réaliser ses deux premiers films, Cinq femmes à abattre (1974) et Crazy Mama (1975).
En 1991, Le Silence des agneaux marque un tournant dans la carrière du réalisateur : adapté de la trilogie Hannibal Lecter de l'écrivain Thomas Harris, le film accède à la renommé internationale et remporte cinq Oscars. Il est un défenseur des droits de l'homme et fondateur de l'association Artists for Democracy in Haïti.
Bande son :
1. Streets Of Philadelphia
2. Lovetown
3. It's In Your Eyes
4. Ibo Lele (Dreams Come True)
5. Please Send Me Someone To Love
6. Have You Ever Seen The Rain ?
7. I Don't Wanna Talk About It
8. La Mamma Morta
9. Philadelphia
10. Precedent
Lauréate d'un Oscar de la meilleure chanson pour "Streets Of Philadelphia", chanson composée et interprétée par un Bruce Springsteen rarement aussi émouvant, la BOF de Philadelphia obtint un énorme succès à travers le monde. En effet, elle su toucher en musique le coeur des gens sur un sujet à peine effleuré à l'époque : le sida. Abordant des sujets forts tels que l'amour, l'homosexualité, la discrimination, le film de Jonathan Demme ouvrit toutes les sphères émotionnelles pouvant exister. Peter Gabriel - "Lovetown" - ou Sade - "Please Send Me Someone To Love" - ont entre autres su saisir ces axes de la tolérance. Mais la contribution la plus bouleversante fut l'oeuvre de Neil Young, dont la chanson "Philadelphia" marqua les sommets de la sincérité. Un hymne à l'amour meurtri et une BOF qui ne laisse pas intact ! Didier Leprêtre
Sources : allociné, premiere, telerama...