Musique et Concert : Cold War Kids // concert le 25 mai
Publié : Dimanche 26 Avril 2009 14:47
Cold War Kids - Robbers & Cowards
J'ai vraiment tardé à le poster celui ci et pourtant c'est vraiment pour moi la révélation rock-indé de ses trois dernières années. Attention ils débarquent à l'Aeronef le 25 mai 2009... à ne manquer sous aucun prétexte !!!
Le groupe :
Ils sont originaires de Californie, sont au nombre de 4 et cela faisait bien longtemps que la cote Ouest Américaine ne nous avait pas livré un groupe aussi inspiré, à la fois novateur dans leur musique et leur approche du rythme mais aussi tellement conforme à notre époque ! Les "Enfants de la Guerre Froide" sont le condencé des espérances et des névroses du siècle passé (je vous recommande une attention particulière sur les textes). Servi par "la voix" de Nathan Willet qui tutoie les graves et les aïgues hauts perchés, Cold War Kids c'est bien plus qu'un simple voyage sonore planant et virtuose... c'est aussi l'atterrissage brutal après une soirée à vider une bouteille accoudé au comptoir !
L'album :
Je fais du plagiat pur mais je serai incapable d'ecrire mieux : "Beau n'est pas le premier adjectif qui me vient à l'esprit pour qualifier la musique des enfants de la Guerre froide. A la première écoute, j'ai plutôt eu l'impression d'être face à ce genre de bricolage moche et mal ficelé qu'on trouve dans les labos de recherche. Une chose est certaine : le rock énergique et mal dégrossi de Cold War Kids arpente la face malsaine de l'existence avec une violence d'autant plus redoutable qu'elle ne doit rien au hasard. Le chaos, les dissonances qui font soudain irruption au détour d'un riff normal ou d'une paisible ballade sont savamment pensés, calculés, pesés (We Used To Vacation, God Make Up Your Mind et, surtout, l'excellent Hang Me Up To Dry). Mettre en avant la batterie, user du piano comme d'une percussion supplémentaire, briser les rythmes comme on soufflerait le chaud et le froid, tout ceci relève d'un choix artistique délibéré et non d'un défaut de technique ou de moyens. On pourrait aussi s'attarder sur les textes dont la cruauté et la douleur mêlées feraient saliver le psy le plus blasé. Ce n'est pas beau, non. Mais cet art brut n'en est pas moins sensible, intelligent et, par moments, extrêmement brillant (Hospital Beds par exemple).
Vite une ecoute :
Tell me in the morning
Saint John
Robbers
Hang me up to dry
Hospital Beds ("There's nothing to do here, just some whine and complain..." Lyrics
Passing the hat
2 morceaux du deuxieme album :
Against Privacy
I've seen enough
Video :
1 Live : Hang me up to dry
1 clip : Hospital Beds
Rappel : Concert Aeronef le Lundi 25 Mai 2009 !
Enjoy it
J'ai vraiment tardé à le poster celui ci et pourtant c'est vraiment pour moi la révélation rock-indé de ses trois dernières années. Attention ils débarquent à l'Aeronef le 25 mai 2009... à ne manquer sous aucun prétexte !!!
Le groupe :
Ils sont originaires de Californie, sont au nombre de 4 et cela faisait bien longtemps que la cote Ouest Américaine ne nous avait pas livré un groupe aussi inspiré, à la fois novateur dans leur musique et leur approche du rythme mais aussi tellement conforme à notre époque ! Les "Enfants de la Guerre Froide" sont le condencé des espérances et des névroses du siècle passé (je vous recommande une attention particulière sur les textes). Servi par "la voix" de Nathan Willet qui tutoie les graves et les aïgues hauts perchés, Cold War Kids c'est bien plus qu'un simple voyage sonore planant et virtuose... c'est aussi l'atterrissage brutal après une soirée à vider une bouteille accoudé au comptoir !
L'album :
Je fais du plagiat pur mais je serai incapable d'ecrire mieux : "Beau n'est pas le premier adjectif qui me vient à l'esprit pour qualifier la musique des enfants de la Guerre froide. A la première écoute, j'ai plutôt eu l'impression d'être face à ce genre de bricolage moche et mal ficelé qu'on trouve dans les labos de recherche. Une chose est certaine : le rock énergique et mal dégrossi de Cold War Kids arpente la face malsaine de l'existence avec une violence d'autant plus redoutable qu'elle ne doit rien au hasard. Le chaos, les dissonances qui font soudain irruption au détour d'un riff normal ou d'une paisible ballade sont savamment pensés, calculés, pesés (We Used To Vacation, God Make Up Your Mind et, surtout, l'excellent Hang Me Up To Dry). Mettre en avant la batterie, user du piano comme d'une percussion supplémentaire, briser les rythmes comme on soufflerait le chaud et le froid, tout ceci relève d'un choix artistique délibéré et non d'un défaut de technique ou de moyens. On pourrait aussi s'attarder sur les textes dont la cruauté et la douleur mêlées feraient saliver le psy le plus blasé. Ce n'est pas beau, non. Mais cet art brut n'en est pas moins sensible, intelligent et, par moments, extrêmement brillant (Hospital Beds par exemple).
Vite une ecoute :
Tell me in the morning
Saint John
Robbers
Hang me up to dry
Hospital Beds ("There's nothing to do here, just some whine and complain..." Lyrics
Passing the hat
2 morceaux du deuxieme album :
Against Privacy
I've seen enough
Video :
1 Live : Hang me up to dry
1 clip : Hospital Beds
Rappel : Concert Aeronef le Lundi 25 Mai 2009 !
Enjoy it