Intervention RG, Toulouse
Publié : Lundi 11 Décembre 2006 15:16
trelawney a écrit :Ca plus l'affaire de Nice, ca commence à faire lourd
didier a écrit :plus la loi passée a l'assemblée nationale,
c bon le seul espace de liberté nous restant est en passe de finir. Merci Nicolas!
didier a écrit :Ca n'est pas du fait des RG, mais une offensive venant du ministère qui associe jeux a criminalité par pur calcul electoral, effectivement 14000 euros par mois on est pas dans le blachiment
La police traque les parties clandestines, en vogue notamment sur le Net.
Par Cédric MATHIOT
QUOTIDIEN : mardi 12 décembre 2006
Gare, les RG sont de la partie. Alors que la France s'est prise de passion pour le poker (entre 200 000 et 400 000 Français joueraient, une bonne partie sur le Net), les renseignements généraux ont décidé de muscler leur réponse face aux «dérives constatées». Jeudi, une dizaine d'officiers de la section judiciaire des RG ont déboulé dans un club de bridge toulousain qui organisait clandestinement une partie de poker. Une centaine de personnes y tapaient le carton. «Ce soir-là, les mises n'étaient que de 30 euros, mais dans la semaine, certaines parties étaient organisées avec des mises de 150 euros, affirme le commissaire divisionnaire Dominique Bertoncini, patron de la section judiciaire de la DCRG (Direction centrale des renseignements généraux). Le week-end dernier, les RG ont aussi, «par souci de prévention», tenté de dissuader l'organisation de deux tournois de poker, à Nice et à Lyon, au profit du Téléthon. «La nature caritative ne change rien à l'affaire», assène-t-on à la DCRG qui a la ferme intention de circonscrire le poker dans les seuls lieux où il est autorisé (lire encadré).
«La pression est de plus en plus forte, confirme un organisateur de parties de poker de la région stéphanoise qui a reçu la visite des RG à son domicile. Il y avait vingt joueurs chez moi. Les mises étaient de 10 euros, plus 2 euros pour payer du jus d'orange. Rien de méchant. Mais visiblement, ils veulent faire un gros ménage.» A en croire la DCRG, cette contre-attaque n'est qu'une première étape, avant une offensive sur le Web. Car c'est là que se niche le gros business du poker.
Malte. Environ 400 sites permettent de jouer au poker devant son écran d'ordinateur armé de son seul numéro de carte Bleue. Ces sites sont basés à l'étranger (Malte, Angleterre), mais n'en demeurent pas moins hors la loi en France où la Française des jeux et le PMU jouissent du monopole des jeux et des paris en ligne. Les dirigeants des sites de poker ne sont donc pas à l'abri d'un coup de filet, fait savoir la DCRG, sur le modèle de l'arrestation spectaculaire des patrons de Bwin (société de paris en ligne) à Monaco il y a quelques mois. Mais avant cela, ce sont les «intermédiaires» qui vont trinquer.
Retape. Un amendement voté le 27 novembre par les députés (bientôt devant le Sénat) pénalise encore plus durement les publicités pour les sites de jeux en ligne qui arrosent les annonceurs pour attirer le joueur. Georges Djen, directeur de la publication de Live Poker, un des deux magazines de poker lancés ces derniers mois a été avisé la semaine dernière par les RG de l'interdiction de faire de la retape pour les sites de poker. «Il est évident que cette interdiction remettrait totalement en question notre modèle économique, déplore Georges Djen. On espère que le Sénat ne votera pas l'amendement... mais dans le cas contraire on se conformera à la loi.»
Autres victimes de ce tour de vis : les adresses Internet qui vivent en partie des liens vers les sites de jeu, mais aussi les chaînes de télé. La plupart des programmes de poker diffusés ont été rachetés par les sites de jeux, qui se font de la publicité via des incrustations à l'écran. ça aussi, c'est interdit.
JOURNALISTE SOUS INFLUENCE a écrit :
Malte. Environ 400 sites permettent de jouer au poker devant son écran d'ordinateur armé de son seul numéro de carte Bleue.
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hors la loi en France où la Française des jeux et le PMU jouissent du monopole des jeux et des paris en ligne.
FRED a écrit :Ca existe déjà