Suède : Opération "seins nus"
Publié : Jeudi 15 Novembre 2007 19:06
Pour obtenir le droit d’aller à la piscine sans le haut de leur maillot de bain, une cinquantaine de militantes féministes Suédoises ont lancé une campagne, baptisée "Juste des seins" (Bara bröst, en suédois). Elles ont décidé de venir à la piscine les seins nus.
Cette opération pointe les hommes : arrêtez de regarder nos seins, si nous vous les montrons c’est pour vous faire comprendre que c’est banal.
"Nous avons démarré le mouvement il y a deux mois dans le sud de la Suède. Notre but est de susciter un débat sur les règles culturelles et sociales non écrites qui sexualisent et discriminent le corps de la femme", explique Atsrid Hellroth, 21 ans, étudiante à Malmö. Selon la militante, une quinzaine de femmes mènent actuellement des "opérations" en se rendant dans les piscines du royaume "topless" et beaucoup d’autres pourraient le faire à leur tour.
"Il est important que les femmes aient les mêmes droits que les hommes. Lorsqu’on nous dit qu’être seins nus, risque de susciter une attraction, nous répondons que les hommes doivent être capables de ne pas nous agresser parce que nous sommes "topless"", a déclaré de son côté Ragnhild Karlsson, 22 ans.
La campagne, relayée par Ottar, le journal de l’association suédoise pour l’éducation sexuelle, a été lancée à la suite d’un incident en septembre à Uppsala, à cinquante kilomètres de Stockholm. Deux jeunes femmes ne portaient pas leur haut de maillot. Averties par le maître nageur mais refusant de le remettre elles avaient été forcées de quitter les lieux.
Les militantes, qui ont créé un blog, ont tenté une première opération "topless" mi-octobre dans une piscine de Malmö dans le sud. Celle-ci s’est soldée par un échec, selon le journal suédois en ligne The Local "Le règlement des piscines stipule que les hommes doivent porter un slip de bain et les femmes un bikini ou un maillot une pièce", rappelle Inger Grotteblad, porte-parole du centre de loisirs d’Uppsala. Pour des questions de sécurité, d’hygiène et de coutumes dominantes, a-t-elle dit. Un médiateur doit décider ce mois-ci de l’opportunité de se saisir de l’affaire.
Le mouvement entend susciter un débat sur les règles culturelles et sociales, qu’il juge discriminante pour les femmes.
Cette opération pointe les hommes : arrêtez de regarder nos seins, si nous vous les montrons c’est pour vous faire comprendre que c’est banal.
"Nous avons démarré le mouvement il y a deux mois dans le sud de la Suède. Notre but est de susciter un débat sur les règles culturelles et sociales non écrites qui sexualisent et discriminent le corps de la femme", explique Atsrid Hellroth, 21 ans, étudiante à Malmö. Selon la militante, une quinzaine de femmes mènent actuellement des "opérations" en se rendant dans les piscines du royaume "topless" et beaucoup d’autres pourraient le faire à leur tour.
"Il est important que les femmes aient les mêmes droits que les hommes. Lorsqu’on nous dit qu’être seins nus, risque de susciter une attraction, nous répondons que les hommes doivent être capables de ne pas nous agresser parce que nous sommes "topless"", a déclaré de son côté Ragnhild Karlsson, 22 ans.
La campagne, relayée par Ottar, le journal de l’association suédoise pour l’éducation sexuelle, a été lancée à la suite d’un incident en septembre à Uppsala, à cinquante kilomètres de Stockholm. Deux jeunes femmes ne portaient pas leur haut de maillot. Averties par le maître nageur mais refusant de le remettre elles avaient été forcées de quitter les lieux.
Les militantes, qui ont créé un blog, ont tenté une première opération "topless" mi-octobre dans une piscine de Malmö dans le sud. Celle-ci s’est soldée par un échec, selon le journal suédois en ligne The Local "Le règlement des piscines stipule que les hommes doivent porter un slip de bain et les femmes un bikini ou un maillot une pièce", rappelle Inger Grotteblad, porte-parole du centre de loisirs d’Uppsala. Pour des questions de sécurité, d’hygiène et de coutumes dominantes, a-t-elle dit. Un médiateur doit décider ce mois-ci de l’opportunité de se saisir de l’affaire.
Le mouvement entend susciter un débat sur les règles culturelles et sociales, qu’il juge discriminante pour les femmes.