Le problème c'est que le gouvernement veut le beurre et l'argent du beurre.
Double peine: une amende généralisée est perçue sur l'achat des cd, disques dur etc... (t'es puni avant d'avoir fait quoi que ce soit!) et si on te choppe a telecharger, on t'en remet une couche.
Pire: on frole l'anarcho-capitalisme: on confie la traque des fraudeurs a des sociétés privées! (et oui ce sont des sociétés privées mandatées par les syndicats du disque du cinema et autres qui transmettent l'adresse ip des pirates à notre bon gouvenrement!) C'est donc l'apparition de la première police privée!
Thomas a écrit : Si la culture (musique, cinéma, lecture, etc…) doit être accessible à tous elle ne peut être gratuite en respect de la création intellectuelle privée. Si toutes les œuvres devenaient gratuites il n’y aurait plus d’œuvres. A l’ère du numérique ces grandes majors devraient plutôt réfléchir à une mise à disposition simple et peu coûteuse de toutes ces œuvres. Comment faire ? J’en ai pour l’instant pas la moindre idée.
Les majors ne peuvent pas mettre en place de moyens de distributions simples et peu couteux pour la simple et bonne raison qu'ils font du beurre justement en verouillant le circuit de distribution! les interprètes et les compositeurs se répartissent 18% du prix d'un disque, moins que la TVA percu par l'état, tous le reste se perd a travers le circuit de distribution. Je me répète mais internet permet desormais une circulation directe des oeuvres entre l artiste et le consommateur, selon la doctrine libérale, les intermédiaires, désormais inutiles, devraient donc totalement disparraitre.
Des arguments pour un changement radical de mode de fonctionnement de cette industrie il y en a des tonnes: suppression du support d'écoute (le CD) pour ne préserver que le contenue, s'inscrit dans une logique de diminution de production nécessaire à la préserevation de l'environnement.
Le mode de consommation a changé: maintenant on copie, on écoute, on en efface la majorité, donc pourquoi payer le support (le CD) ?
etc...
Je rappel, on en a pas beaucoup parlé, que la proposition de licence globale (on paie un peu plus son abonnement internet, c'est reversé aux artistes, et on peut telecharger librement) faisait l'unanimité chez les associations de consommateurs et chez les artistes et producteurs "indépendants". Ce sont les majors et les "grands" artistes (les même qui profitent de la répartition scandaleuse de la SACEM) qui ont mis leur veto.